Samedi 22 Novembre 2025 : FA’A’AMU L’enfant adoptif une pièce de théâtre -à 14 h 30 salle 1 rue Saint Gens à Vedène
- Par efavaucluse
- Le 30/05/2025
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Samedi 22 novembre 2025 à 14 h 30 salle 1 rue Saint Gens à Vedène : FA’A’AMU L’enfant adoptif une pièce de ROGER LOMBARDOT Jeu Fanny Corbasson, mise en scène Gilles Droulez, lumières Nathalie Leroy - durée 1h10 - à partir de 13 ans
Fa’a’amu, l’enfant adoptif, est le cri d’une mère, en réponse à la lettre de son fils adoptif. Une lettre de révolte à laquelle elle va répondre avec sa douleur, son humour, sa sincérité. Elle s’ouvre, tout simplement, comme elle ne l’a jamais fait, comme elle n’a jamais osé le faire. Par pudeur, par peur, par omission… Parce que certaines choses sont difficiles à dire. Cette lettre du fils est un détonateur, c’est le moment de tout raconter, d’ouvrir son cœur, de mettre des mots sur ce qui a été longtemps tu. Un message intime et universel, qui nous parle du chemin vers l’adoption, de la stérilité, de la maternité, d’amour, de reconnaissance, de maladresses, de non-dits, de la vie.
Extrait :«La seule angoisse qu’il me reste et que ta lettre a réveillée porte sur ton sentiment à toi: Et lui... m’a-t-il adoptée? C’est la question qui n’a cessé de me hanter... Mais ne concerne-t-elle pas tous les parents, adoptifs ou non?... N’avons-nous pas tous besoin d’être adoptés par nos enfants?»
Une vraie prouesse théâtrale! Seule sur scène durant 1h 20, jouant constamment sur le fil de l’émotion, Fanny Corbasson incarne une mère adoptive répondant à une lettre de révolte de son fils de 17 ans. Un monologue poignant, sans concession mais avec en fil de trame un amour indéfectible. Le propos est universel, c’est celui de la relation qui unit tout parent à tout enfant. Le texte de Roger Lombardot est très fouillé, ouvrant de nombreux tiroirs sur des points de vue multiples, offrant à la comédienne une palette de jeu très ouverte lui conférant ainsi une présence inouïe sur scène. Claudine Mahey, le Dauphiné libéré
« Seule sur scène, dans un décor épuré, Fanny Corbasson a fait preuve d’un talent extraordinaire pour exprimer des sentiments divers. De la tristesse à la rage ou la douleur qu’elle ressent à la lecture de la lettre de son fils adoptif qui lui exprime son rejet, à l’incompréhension ou à l’humour, elle modifie sa physionomie, son ton, son langage, dans une mise en scène adroite et fouillée de Gilles Droulez. Quand enfin, elle vient dans la lumière, souriante, le public, ému, lui a réservé des applaudissements nourris. » Jean Sauvy, la Tribune
Participation libre (conseillée à partir de 5 euros).- La salle ayant une capacité de 60 personnes, merci de vous préinscrire (infos à venir)
Le spectacle sera suivi d’un échange dans la salle et d’une collation. Parlez en à vos proches !
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